Le col. F.I. Andrew (à gauche) tatoue la marque du troupeau sur l’oreille d’un porcelet d’un mois. Le gardien de troupeau Sewuster (à droite) vient tout juste d’arriver dans les Maritimes de Goirle en Hollande. On suit attentivement les porcs, de leur naissance à leur maturité.

La spectaculaire histoire à succès du porc Yorkshire de l’Île-du-Prince-Édouard est unique et peut-être sans précédent dans l’histoire de la production d’animaux d’élevage. Depuis trente ans, les éleveurs de l’Î.-P.-É. ont rigoureusement suivi un programme soigneusement planifié, conçu pour créer l’un des meilleurs porcs du monde. Aujourd’hui, leurs efforts sont récompensés : le pourcentage de porcs de l’Î.-P.-É. qui remporte l’estampille de classification A si convoitée est presque deux fois plus élevé que la moyenne générale canadienne.

L’élevage des porcs Yorkshire repose sur le principe que l’allure ne compte pas. Les truies sont sélectionnées non pour leur beauté, mais plutôt pour leur capacité à obtenir les 90 points requis pour le registre avancé. La jolie Norma Dewar admire un cochonnet Yorkshire, prétend que leur bonne attitude compense ce qui leur manque en vénusté.