Photo-reportage no 249 Les Canadiens découvrent un nouveau sport excitant : la joie du saut

Photographers
Federal News , unattributed
Maker
Office national du film du Canada
Release Date
February 16, 1960
Collection
Fonds du MCPC
Credit Line
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Main Text
Un nombre petit, mais grandissant, de Canadiens vivent l’exubérance et l’exaltation que leur procure littéralement la « joie du saut » lorsqu’ils comprennent que tomber peut être amusant. Dans un monde qui rétrécit rapidement, accablé par les discours inquiets sur « l’explosion des populations », l’’automatisation accrue et la peur d’une guerre mondiale, les parachutistes ont découvert une façon sublime de ne pas s’en faire. Flottant dans l’espace au-dessus de la tranquille courtepointe des champs, le parachutiste est seul et libre, plongé dans un silence béni et porté par un extraordinaire sentiment d’excitation et de joie de vivre. Le sport, populaire depuis longtemps en Europe, progresse au Canada depuis quinze ans. Le Club de parachutistes du Canada, qui comprend 150 membres, n’est en aucun cas une chasse gardée masculine; 25 de ces parachutistes sont des femmes. La meilleure femme parachutiste du Canada est la petite et rouquine Ilona Berger, qui a fui sa Hongrie natale après le soulèvement de novembre 1956. Arrivée au Canada à l’hiver de 1957, après un mois dans un camp de réfugiés autrichien, la minuscule femme de 20 ans, qui ne parlait pas anglais à son arrivée, s’est donnée la triple tâche de maîtriser une nouvelle langue, de se trouver un emploi et de reprendre son sport favori – le saut en parachute. Elle a d’abord fait du parachute au Club de parachutistes de St. Catharines en Ontario et, plus tard, avec le Club de Toronto. Mlle Berger a constitué son premier cercle d’amis canadiens grâce à leur passion commune pour un sport international.
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